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Bonjour Étienne LHOMET,
Vous avez créé un forum relatif au BCEOM au Honduras à la fin des années 1980. Fort bien.
Outre l’intitulé, comptez-vous amorcer les échanges avec un texte ?
N’étant pas allé au Honduras, je ne peux hélas le faire.
J’espère que d’autres réagiront.
Bien cordialement,
Le webmestre. Pascal MIGNEREYGuy Pallez a envoyé par courriel l’intéressante réaction suivante :
« Ayant suivi l’invitation de notre Président à visiter le site bceom-3a, j’ai eu la bonne surprise d’y prendre connaissance des deux récits de Jean-Louis Soulier dans lesquels il nous raconte avec verve ses équipés en Egypte et au Yémen. Il se trouve que ce sont aussi deux pays que j’ai eu à connaitre un peu plus tard dans le cadre de MMO et qui m’ont marqué également par leurs caractères singuliers, caractères que J-L S a su restituer avec un bonheur d’expression qui m’a ravi.
L’Egypte que j’ai connue était celle de Moubarak, donc une Egypte post-nassérienne, un pays affaibli, aux infrastructures passablement dégradées mais où les gens cultivaient une gentillesse de bon aloi et la nostalgie d’une vie qui avait été plus brillante quelques dizaines d’années auparavant. Au port d’Alexandrie que l’on nous demandait d’étudier, nous rencontrions d’inattendues « ladies engineers », les hommes étant allés travailler dans le Golfe pour profiter de vrais salaires. Les souvenirs de la guerre avec Israël étaient encore vifs, les militaires étaient partout et on n’entrait pas dans le port. Et toujours en arrière-plan l’omniprésente Egypte pharaonique.
Quant au Yémen, j’y suis allé en mission deux fois au début des années 90, donc bien après J-L S. Il s’agissait de faire construire par des Russes un quai à Salif. Je suis donc passé par Sanaa puis suis allé à Hodeïda à travers l’Arabie Heureuse. Soit dit en passant, j’ai pu voir à mi-chemin des visages aux yeux verts, exactement comme sur cette photographie devenue célèbre. Mais quel pays incroyable ! Avec son coté hors du temps, sa population à l’allure farouche, ses nuées d’enfants, ses cultures en terrasse, ses constructions d’une architecture étonnante. On se retrouvait vraiment dans un autre monde.
J-L Soulier en a fait une excellente évocation. Merci à lui pour sa contribution. Merci à l’association pour les archives qu’elle constitue. »
